Nous sommes 21 dont 16 randonneuses pour cette randonnée, classique de notre répertoire. Nous accueillons Maryse pour sa sortie à l’essai.
Le départ est donné à 9 h 50 du parking plateau sud à la Féclaz. Le ciel est clair, la température est négative (-8°).
Après 1 km de marche, nous chaussons les raquettes au niveau des chalets de Glaise, et nous suivons une trace bien visible malgré environ 7 cm de neige tombée la veille. Nous abordons la montée dans la forêt au bout de 30 minutes. La progression est régulière, quelques pauses pour s’hydrater et pour enlever une couche, et au bout d’une heure vingt nous rejoignons le croisement (coté 1511) avec le sentier que nous emprunterons au retour. Après quelques arrêts photos nous atteignons la Croix du Nivolet (1547 m) (1) un peu avant midi. La vue à 360 ° est magnifique. Au nord les sommets sont bien visibles, la Tournette, la Pointe Percée, et à l’est nous pouvons apercevoir le Colombier, le Pécloz et le Mont d’Armenaz bien enneigé. Nous nous installons au pied de la croix pour pique-niquer au soleil. Mais nous n’avons pas le temps de faire la sieste car de gros nuages gris, presque noirs arrivent par le sud, précurseurs de la perturbation annoncée. Nous repartons en direction des chalets du Sire que nous atteignons au bout d’une heure après un léger détour par le Mont Kamuniak où nous avons pu apercevoir une drôle de sculpture nommée Lunerus (2). Puis c’est la descente vers la Féclaz en repassant par les chalets de Glaise. Nous arrivons au parking à 14 h 20, il commence à pleuvoir.
A 15 h nous sommes à la Grolle pour le pot de l’amitié.
Les données du jour 398 m de dénivelé 10 km et 4 heures de marche.
Merci à toutes et tous pour votre bonne humeur, à Brigitte DW et à Michel CO serre-files attentifs.
Les photos sont de Caroline P, Brigitte DW.
(1) L’histoire de la croix :
- 1861 : construction d’une croix en fer pour remplacer une vieille croix en bois
- 1867 : allongement des bras d’un mètre
- 1872 : la foudre ayant endommagé le monument, nouvelle couverture en fer blanc
- 1909 : un ouragan tord le fût
- 1911 : une nouvelle croix est construite en béton armé et recouverte de plaques d’aluminium
- 1960 : dans le cadre du centenaire de l’annexion de la Savoie à la France, la croix est illuminée, rapidement vandalisée
- 1989 : EDF réhabilite la croix et ses abords et installe un nouveau système d’illumination
La croix a une hauteur de 21,50 mètres et une envergure de 9,60 mètres.
(2) Cette statue conçue par des élèves du Lycée Monge de Chambéry, a été érigée à la fin des années 60. Cette action clin d’œil avait pour objectif de commémorer les premiers lancements de satellites en direction de la Lune. La statue présente n’est pas celle d’origine. Cette dernière a été endommagée par le passage d’un hélicoptère militaire et achevée par les conditions météorologiques. Aujourd’hui, seuls les pieds de la statue d’origine sont observables, à côté de la nouvelle qui a été installée après 20 ans d’absence. Entièrement conçue à partir de morceaux de ferraille récupérés, cette œuvre de l’artiste Serge Ravier, n’est pas exactement la copie conforme de l’original.