Enfin cette rando est réalisée. Programmée déjà deux fois, et annulée, en cause le mauvais temps qui nous embête tant cette année.
Depuis le parking, à deux pas du ‘site des 3 ponts’ sur la route du bois de l’envers à st Jean de Sixt, 11 randonneurs participent à la sortie du jour. Départ matinal car jour d’élection.
La veille il a beaucoup plu et sans surprise, le sentier de la montée dans le bois de Lanchy * est humide, boueux. La couche nuageuse épaisse se situe au-dessus de nous vers 1500m. Aussi tous les points de vue sur la chaîne des Aravis… il nous faudra les imaginer. Du Parmis, nous apercevrons le lachat de st jean de Sixt… non ce n’est pas une erreur, le lachat dit de Thones est en fait sur la commune de st Jean de Sixt.
Nous arriverons à la pointe de Beauregard vers 11h30, c’est à peine si nous voyons la pointe de l’antenne. La photo de groupe sera prise autour de l’oratoire de Beauregard.
Nous déjeunerons dans l’herbe un peu plus bas, notre regard se portera sur le hameau de la Patton que nous apercevrons au gré de quelques éclaircies.
Le retour se fera par le bois de l’Ars. Une hêtraie sapinière avec un sentier bien agréable sur quelques rochers calcaires, une descente jusqu’aux voitures bien plus plaisante que la montée.
Nous serons aux voitures à 15h10, après 14.2kms et 946m de dénivelé et 6h de marche. Ce circuit traversant deux forêts aurait pu être rafraichissant pour un dimanche d’été caniculaire…
Merci à mes compagnons du jour, à la photographe Brigitte, bonne humeur et bonne composition malgré peu de vue contemplative ; au moins nous sommes sortis et avons usé nos semelles… Plusieurs participants m’ont avoué que s’ils ne s’étaient pas inscrits, ils n’auraient pas bougé de chez eux…
à bientôt sur les chemins
Virginie
*Le bois de Lanchy est une forêt de résineux dont beaucoup d’épicéas. Nous avons constaté les dégâts du scolyte Ips typographus et avons pris le temps d’observer le travail de ce petit scarabée de 4 à 5mm. Le mâle, en creusant de petits trous dans l’écorce, s’installe entre celle-ci et le tronc, attirant les femelles qui une fois fertilisées creusent des galeries pour y pondre leurs œufs et tout ce petit monde se nourrit de la sève de l’arbre.
‘Cette espèce est spécifique de l'épicéa. Les arbres sains résistent généralement aux attaques, mais lorsque celles-ci réussissent, elles aboutissent irrémédiablement à la mort des arbres, ce qui fait de cet insecte un ravageur particulièrement redoutable, contrairement au chalcographe (Pityogenes chalcographus), un autre scolyte de l'épicéa. Le Ips typographe est un parasite de faiblesse : il s'attaque avant tout aux arbres affaiblis à la suite d'une tempête, d'un incendie ou d'un stress hydrique par exemple, et donc en cause les deux étés de sècheresse des dernières années.’( Source ONF)