Nous sommes 14 (à parité) au départ du parking de Sur Lyand, que nous quittons peu après 9h15. Il fait déjà chaud, et les premières couches sont enlevées avant même le départ. La météo annoncée pluvieuse en début d’après-midi sera finalement assez agréable tout au long de la journée, sans pluie mais avec une épaisse couche brumeuse ou nuageuse nous privant de tous les paysages environnants.
De la ferme auberge, nous rejoignons le sentier de départ plein ouest qui débouche sur la route. Après quelques mètres, nous empruntons le large chemin vers le sud, laissons à gauche le chemin partant vers la combe Giret et le col de Charbemènes (ce sera notre itinéraire de retour) ; après une courte montée, nous atteignons le plateau de Sur Lyand. Le tapis jaune des jonquilles parcouru 15 jours auparavant est déjà remplacé par un tapis jaune… de pissenlits : on s’en contentera ! Nous rejoignons les crêtes, apercevons en contrebas le chalet d’Arvière, étape appréciée de quelques randonneurs du club, et atteignons le col de Charbemènes. De là, une montée sévère à travers bois nous fait rejoindre l’alpage du Grand Colombier, puis sa croix sommitale. Arrêt relativement court du fait de la vue plus que réduite et du vent. Nous poursuivons jusqu’au col quelques mètres en dessous, pendant que 3 d’entre nous font une courte escapade vers la pointe plus au sud. Regroupement au col pour admirer la stèle « Le Cycliste » en pierre d’Hauteville (7 tonnes !), rappelant l’arrivée d’une étape du Tour de France à cet endroit en juillet 2020 (il y sera à nouveau à l’été 2023).
Redescente vers le nord par la route goudronnée sur quelques centaines de mètres, l’occasion de vérifier l’état et la présence de nos gilets fluo (indispensables à cet endroit en cas d’intempérie ou de fort trafic routier) ; aux granges du Colombier, nous rejoignons le col de Charbemènes, endroit de notre pique-nique. Après une très courte sieste, nous rentrons par la très agréable combe Giret, l’occasion de parfaire nos connaissances botaniques déjà bien rafraichies le matin : cardamines, narcisses, gesses, tulipes, céraistes, orchis ont agrémenté notre journée.
Retour au parking à 14h45, pot traditionnel pris à la terrasse de Seyssel.
Merci à Alain pour les photos et sa contribution botanique, à Brigitte pour son indéfectible et bienveillant service de serre-file.
Données techniques : IBP 63 (à mon avis, sous-évalué), cotation fédérale E3-T3-R3 ; longueur 14km, D+ 550m, durée 4h30 (hors pause méridienne).