Ce Jeudi matin, aux Confins, c’est sous un ciel légèrement voilé que 5 randosavoyards débutent leur ascension vers Tête Pelouse, située à l’extrémité de la longue arete rocheuse qui domine le flanc gauche de la Combe de Bellacha.
Peu après le parking, nous suivons le sentier qui se faufile dans les bois et rejoint la combe au-dessus du lac des Confins. Pause fruits secs.
Le sentier s’élève par une suite de lacets bien raides., avant de suivre une Crète peu proéminente au milieu de la combe.
Ensuite il s’infléchit vers la gauche et l’environnement change ; jusque là essentiellement herbeux il devient rocailleux et minéral. Simultanément nous trouvons enfin le soleil après une longue montée à l’ombre.
Bientôt, Tête Pelouse apparait, et après une dernière pause c’est la montée finale.
La partie sommitale est exposée (heureusement le sol est sec), et déconcertante par son exiguïté et sa minéralité.
Comment cette montagne a-t-elle pu être appelée Tête Pelouse ! (*), par dérision ?
Mais le panorama à 360 ° est magnifique ! C’est le plus haut sommet des Aravis, après la Pointe Percée qui domine au nord-est.
Après une longue pause contemplative nous revenons un peu en arrière et basculons dans la Combe du Grand Crêt.
La descente très pentue et dans les éboulis est impressionnante. En outre le sol s’avère souvent instable. L’occasion aussi d’une vue imprenable sur le trou de la mouche.
Nous quittons enfin les éboulis pour un sol plus herbeux, et 4 heures 30 après notre départ, un replat confortable (2190 m) nous accueille pour un long pique-nique.
Le retour au parking est rapide (14 h 45).
Petit détour par la Chévrerie pour des achats de fromage et le pot, offert par Myléne.
Au final une très belle journée passée en très agréable compagnie.
Merci à tous, en particulier à Andrè, mon partenaire de la reconnaissance, pour être revenu, Myléne pour le pot, et Muriel pour ses photos.
Données techniques :
Distance : 9, 4 km D+ : 1130 m Durée : 5 h 30 IBP : 131
Cette randonnée ne peut être entreprise que par beau temps, et après au moins 2 ou 3 jours de temps sec.
(Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environ d’ Henry Suter)