9 octobre - Pic de la Sauge depuis Arvey

Les prévisions météo étaient mitigées, mais nous nous sommes trouvés 7 optimistes (5F et 2 H) à 8 heures au parking du TCS. Sur la route à travers les Bauges, nous avons alterné les nappes de brouillard et les éclaircies, pour finalement nous retrouver au départ à 800 m d'altitude à Arvey, plutôt sous les nuages.

Nous attaquons à 9h05 par un court raidillon dans la direction de la pointe de la Galoppaz, histoire de s'échauffer. Le chemin s'élargit vite. L'atmosphère est un peu brumeuse...

Au bout d'une bonne demi-heure, nous quittons le chemin de la Galoppaz pour emprunter à droite un sentier à peu près horizontal, que nous quittons bientôt pour une bonne montée par la gauche. Le sentier indiqué sur la carte serait le cheminement logique, mais la reconnaissance a montré que ce tronçon serait peut-être tout juste praticable par temps bien sec, alors nous faisons ce petit rallongi qui nous amène sur le sentier "officiel" vers le pic de la Sauge, avec quelques balises jaunes; La montée est assez soutenue, avec quelques replats pour souffler un peu. La forêt alterne les zones de feuillus et de conifères.

Le chemin aboutit à un escalier au-dessous d'une falaise.

En haut de l'escalier, l'atmosphère est plus dégagée et après 1h45 de marche nous pouvons aller faire une pause paysage au belvédère de la cote 1372. Le Beaufortain, Belledonne et la Chartreuse émergent de la mer de nuage qui recouvre la Combe de Savoie. Nous avons donc eu bien raison de ne pas nous laisser décourager par la météo !

Après un quart d'heure de pause, nous reprenons la montée jusqu'au sommet. Encore trois quarts d'heure d'efforts dans un paysage varié et des pentes irrégulières. Dans la vallée les nuages ont tendance à s'épaissir alors que le ciel est plus clair au-dessus de nous. Au passage, on devine au loin la Croix du Nivolet.

Nous arrivons au sommet vers midi moins dix pour un piquenique dans des conditions agréables.

Après une petite heure, nous repartons vers le nord en direction de la pointe de la Galoppaz. Nous descendons dans la forêt puis traversons des alpages que les vaches viennent de quitter (elles étaient encore là lors de la reconnaissance du mardi 4). Nous "passons" près du chalet de la Galoppaz, que l'on voit très bien sur la photo aérienne de 1956, mais pas sur les photos plus récentes. Il traine encore une ou deux tôles dans les champs mais ne comptez pas vous y abriter.

La pointe de la Galoppaz est dénudée alors que le pic de la Sauge est couvert de forêts, avec heureusement quelques trouées pour dégager la vue.

Nous continuons la descente en négligeant le raccourci de la Grange de Chanaillon que l'on gardera pour des temps plus secs. Le sentier nous amène au col Servenne vers 15 heures. Nous y rejoignons un chemin d'exploitation très boueux au départ, mais qui s'assèche dans la descente. Quelques trouées dans les arbres nous donnent de belles vues de mer de nuages et de couleurs d'automne.

Nous retrouvons les voitures à 15 heures. 

Quelques gouttes de pluies commencent à se manifester, mais le seul inconvénient aura été de nous faire prendre le pot de l'amitié en salle et non pas en terrasse (à Aillon le jeune)

Dénivelé 830 m, distance 10.7 km, temps de marche hors piquenique 5 heures