Nous étions 14 à 13h30 sur le parking de Ste Bernadette, 14 femmes (dont 10 venant de la rive ouest du lac) et votre serviteur. Trois autres animatrices ce qui nous a permis de respecter
les consignes de sécurité sanitaires, comme prévu, en constituant trois sous-groupes.
Avant notre départ vers Veyrier-du-Lac nous nous sommes attardés sur l’Impérial Palace, son histoire dont le drame de l’incendie en 1981, sa réhabilitation en hôtel, casino et centre de congrès,
la reprise de l’exploitation par la ville puis par d’autres exploitants et l’action de Charles et Bernard Bosson pour interdire la privatisation des espaces de la presqu’île en les réservant au
public. Il était important aussi de nous rappeler l’action du Docteur Paul-Louis Servettaz (mis à l’honneur par une promenade le long de l’avenue d’Albigny) qui est à l’origine du collecteur
d’eaux usées faisant le tour du lac et à qui nous devons cette qualité de l’eau (la plus pure d’Europe, dit-on…).
Nous engageons notre rando en longeant l’espace ombragé (Villa Abeille, un Mini-golf, …) qui devait être occupé par un Centre de Congrès semi-enterré. Le projet en zone humide et qui s’approchait
trop près du lac a été refusé par le tribunal administratif de Lyon. Ce magnifique endroit sera par la suite et lui aussi mis à la disposition du public.
Nous longeons la plage d’Annecy-le-Vieux où l’on peut voir des baigneurs jusqu’en hiver. En passant devant le port de plaisance on distingue, au bout du lac, la Sambuy et le Roc des Bœufs.
Au virage du Petit-Port, au bord d’une petite roselière, la sculpture de René Broissand représentant deux mouettes (?) d’argent ne fait pas l’unanimité… Devant nous, derrière le col de Leschaux,
la “Femme couchée” ou encore la “Dame du Lac” (c’est ainsi que la nomme les annéciens) : le Mont Colombier représente une tête allongée sur le dos avec une longue chevelure et le Mont Juliot, une
petite poitrine alerte. Malgré les explications, l’interprétation du paysage n’est pas évidente pour toutes…
Nous prenons l’allée de planches installée au-dessus de l’eau, pour laisser de la place à une vraie piste cyclable. Sur notre gauche nous voyons le chemin d’accès au Veyrier et au Talabar ainsi
que l’impressionnante “roche mal tombée” (Maveria), qui donne son nom à une rue d’Annecy-le-Vieux, et le rocher d’escalade et ses grottes. Après l’entrée dans Chavoire nous prenons la Vieille
Route des Pensières à l’entrée de laquelle se trouve la Fondation Mérieux, centre de formation, de conférences et d’échanges.
Nous arrivons devant l’entrée du plus célèbre restaurant de Veyrier, “La Maison Bleue” de Yoann Conte qui a pris la succession de célèbre Chef Marc Veyrat et sa mythique “Auberge de l’Éridan”.
Pas d’activité de restauration (Covid) et le menu ne semble pas de notre niveau... La route des Pensières est assez fatigante à emprunter. Elle monte et descend en permanence, sorte de tôle
ondulée qui amène un groupe de 6 personnes à faire demi-tour avec une animatrice.
Nous prenons sur la droite la route du port qui longe de magnifiques résidences le long du lac. Une servitude de marche-pied de trois mètres cinquante est prévue selon la loi Littoral le long de
la berge mais chaque maison s’approprie cette berge, comme partout d’ailleurs sur d’autres rives du lac, et met en place un embarcadère ou une plage privée.
Nous arrivons à l’embarcadère de Veyrier, à 200 mètres de la plage de la Brune, où nous mettons fin à cette partie de notre randonnée. Après une photo de groupe, nous reprenons le chemin d’Annecy
en deux sous-groupes.
La rando sous un ciel clément nous a fait parcourir 8 km 500, nous permettant de découvrir une partie de la rive Est du lac par un itinéraire original et peut-être inhabituel.
Merci à Hélène et Gisèle pour les photos jointes à ce compte-rendu.