RD du jeudi 1er avril 21.
Avec une date aussi marquée, nous ne sommes pas allés guettés le poisson mais sous la houlette de Fernand, notre animateur, l'objectif était d'atteindre la cascade du Pissieu. Nous étions donc 11 femmes, toutes à l'écoute de leur animateur. Nous nous retrouvons au parking de la base de loisirs de Lescheraines à 14h et formons 2 groupes de 6 conformément aux consignes sanitaires.
Nous prenons le sentier entre les lacs et le Chéran dont l’eau abonde à la faveur de la fonte des neiges. Cette rivière emblématique des Bauges prend sa source sur le versant sud de la pointe de Chaurionde en Savoie, et se jette 54 kms plus loin dans le Fier à Rumilly. Il a été labellisé « Site Rivières Sauvages » en 2019 en répondant à des critères exigeants de sauvegarde et d’entretien.
Les arbres commencent à fleurir et à bourgeonner donnant de belles couleurs printanières à notre parcours.
En quittant le site des lacs nous sommes intrigués par un chantier en cours. Un panneau indique qu’il concerne l’arrachage des renouées du Japon qui envahissent les berges et nuisent à la biodiversité (flore et faune). Nous longeons ensuite le Nant d’Aillon, par un agréable chemin en sous bois. Les asarets, plante typique du lieu et à ne pas confondre avec les cylcamens, ne sont pas fleuris mais leur feuillage est repérable.
Arrivés au Martinet, la « chèvrerie des tannes et glacières », nous séduit par le nombre et la variété d’animaux que nous admirons : chèvres, boucs, chevreaux, famille de lapins en liberté, oies, canards, ânes, tout ce monde à la charge de la famille Bigoni qui l'exploite et vend du fromage de chèvres, de la laine de mohair.
Enfin, objectif atteint, nous arrivons face à la cascade du Pissieu, dont l’eau abonde à cette période. Gros débit et embruns en font un spectacle exceptionnel. la cascade concentre toutes les eaux de pluie ou de fonte des neiges du massif de Margeriaz qui trouvent leur principal exutoire ici et se déversent dans le nant d’Aillon.
Le retour se fait par le même sentier avec un détour par la rive est du petit lac et de son île.Nous rencontrons deux jeunes pêcheurs qui se hâtent de rentrer avant le couvre-feu mais ils prennent le temps de nous expliquer qu’il pratique le « no-kill », c’est à dire qu’ils pêchent les poissons puis les relâchent juste pour le plaisir de les taquiner et les admirer.
Nous rejoignons le parking A 16h50, remplis de belles images typiques des Bauges.
Dénivelée : 75 m
Durée :2h50 (yc les haltes)
Distance : 7,3 km