En ce jeudi 20 mai, lendemain de 19, 10+1 RS s’élancent promptement sur la large piste, depuis Ombre-Dessus.
Lors de la reconnaissance, j’avais vainement cherché le sentier, censé débuter immédiatement à droite et qui aujourd’hui n’est plus signalé et a laissé la place à une végétation bien touffue (*).
En ces lendemains de pluie, la piste forestière, certes moins pittoresque, offre un confort apprécié. Elle s’élève en pente régulière, d’abord douce, dans la forêt dense mais agréablement verdoyante. Seul bémol, pour profiter de fenêtres sur les montagnes environnantes il faut penser à se retourner.
Le rythme est soutenu, et les lacets s’enchainent ; larges au début, ils se resserrent progressivement et la pente s’en ressent. Avec ses passages bien raides, et n’évitant pas les quelques zones un peu boueuses, on devine la piste pressée d’arriver à l’alpage.
Le chalet des bucherons qui, tel un octroi veille à son entrée, est vite atteint. Nous laissons à notre droite celui de l’Alpettaz, et le panorama s’élargit, immense, et borné à droite par l’inquiétante Dent de Cons.
Depuis le bord de l’abrupte falaise, qui offre une vue impressionnante sur l’environnement, un agréable chemin conduit au Fort de la Batterie (**), qui constitue une sorte de vigie à l’extrémité Est du massif des Bauges.
Le tarif des consommations, affiché à l’entrée est prometteur, mais il nous laisse sur nôtre soif. Le Fort est fermé.
Après la longue pause pique-nique au bord de la falaise, retour par le chemin de la montée.
Il fait très beau, la guinguette de Marlens est accueillante ; la terrasse au bord du plan d’eau est le cadre idéal pour renouer avec la tradition du pot de l’amitié, et de la bière bien fraiche.
Un grand merci à mes camarades pour leur bonne humeur et cette très belle journée, et en particulier à Alain et Luc pour les photos.
Distance : 14,5 km
D+ : 900 m
Durée : 6 h pauses comprises
Bien amicalement
Jean Louis
(*) Le sentier est représenté sur la carte IGN, et nous l’avions emprunté en 2017 (CF compte-rendu sur le site). Sur le terrain on l’a retrouvé à l’altitude 730 m, mais où aboutit-il ?
(**) Edifié à la fin du 19 éme siècle, il est aujourd’hui géré par une association locale.