Bonjour à toutes et à tous,
Nous étions, une fois de plus, 13 (6Fet7G) au parking du Grand Roc à Raffort (720m), près de Cléry. La journée démarre sous de bons auspices, le soleil étant de la partie. Le départ est donné, en 2 groupes, à 8h30.
Tout est parfait puisque les premiers 800m de dénivelé sont à parcourir dans les bois, la température étant adéquate du fait des pluies de la veille au soir; le sentier est, par endroits, très humide et quelques passages sont à plus de 30%. Nous sommes au Chalet d'Orisan, encore fermé et sans patou, à 10h40 après avoir progressé de 400m à l'heure à 25% de moyenne: un vrai bon petit groupe!
Et patatras, arrivés au belvédère du Chalet d'Orisan, la brume et les nuages s'invitent: à peine le temps d'entrevoir le Mont Blanc. C'est la deuxième fois, avec un groupe de 13, que ce phénomène se produit en 15 jours; j'ai décidé de consulter le Grand Chaman des Randonnées Savoyardes afin d'éclairer l'incidence possible du nombre de randonneurs sur l'évolution à court terme de la météorologie. Affaire à suivre, surtout quant aux décisions qui seront prises!
Le paysage, trop parcimonieux à notre goût, nous fait nous tourner vers les fleurs qui, elles, se montrent exubérantes; asphodèles blancs et narcisses des poètes à la montée. Puis, ce sera gentianes diverses, anémones, orchis, tulipe des Alpes……
La montée à la crête se fait sur un mauvais sentier puis hors sentier; direction le Mont d'Orisan car le Grand Roc est momentanément occupé par plusieurs groupes. Le sentier d'accès direct au Mont d'Orisan (1762m) ne s'étant pas montré, ce sera d'autant plus sur le dénivelé. Le Grand Roc (1814m), enfin libre, est atteint à 12h35, une heure bienvenue pour le pique-nique. Nous y restons presque une heure avant de rejoindre le Chalet d'Orisan et le chemin de l'aller, hors une petite variante; le chemin, sous bois, a bien séché et ce n'est que quelques fonds de culotte qui ne se verront pas épargnés.
Nous sommes au parking après 12km et 1200m de dénivelé.
Les photos sont de Jean-Louis, Christian et Jean-Paul.
Le pot est offert, au parking, par Martine, Christian et Michel: un grand merci à eux.
Jean-Paul
NB: infos de Myriam sur les asphodèles: Ils sont présents dans 47 départements en France et ne sont pas protégés. Cette plante symbolise le passage de la vie à trépas ...
Tout est comestible dans cette plante (n'engage pas le rédacteur). En terre, c'est une tubercule à récolter et à planter en décembre. L'asphodèle vit jusqu'à 2000 m d'altitude, et en sous bois dans les altitudes inférieures. Source Wikipédia