Ce jeudi, c’est sous un très beau soleil que nous nous retrouvons 10 (6 F 4 H) au parking du Muret.
Notre parcours emprunte la piste forestière qui s’élève franchement mais agréablement à travers le bois de Saint Bruno puis rejoint le GR 96. La pente parfois forte dissuade un groupe de randonneurs qui opte pour une autre voie plus douce mais bien plus longue.
Nous sortons du bois au lieu-dit la Rapière, et là, le panorama est déjà magnifique. Dès lors, sous un ciel bien bleu, il ne cessera de s’élargir et d’embellir.
Au col de la Cochette (1694 m), après une nouvelle pause régénératrice, nous débutons la montée de la longue et belle arête. La pente est forte, malgré quelques lacets longeant le bord qui atténuent légèrement la difficulté. Le cadre est grandiose.
La croix sommitale se rapproche et bientôt nous y sommes (2043 m). Si la croix se délite, le panorama, lui, est magnifique.
Et alors, « la femme couchée d’Annecy » évoquée par Xavier dans son CR de la randonnée au Mont Jullioz s’invite… D’abord, selon certains nous sommes sur son nez ! Ensuite si le Jullioz est son « sein droit, le Mont Chabert (avec le Mont d’Etrier ?) ne peut être que le gauche. Et lui reste à escalader …
Après la pause pique-nique nous redescendons par l’arête N-O, et rejoignons le Chalet de Rossane (1744 m), bien calme (*).
Peu après, nous retrouvons le Col de la Cochette, et le chemin de la montée, pour le retour direct à la voiture, où une mauvaise surprise attendait Irène (roue crevée).
Elle offrit le pot à Lescheraine en remerciement de l’aide reçue.
Au final très belle journée, et un grand merci à mes camarades pour leur très agréable compagnie, en particulier à Virginie pour sa contribution photos.
Distance 8,7 km D+ 860 m
Durée 4 h 30 hors pause méridienne.
(*) Une curiosité : sur la carte, la dénomination « Rossanaz » conservée pour la Dent et le col, devient Rossane pour le Chalet, et semble donc avoir été francisée.
Au début des années 1950 d’éminents savoyards s’étaient opposés à la francisation, notamment sur les cartes, des toponymes savoyards en « az » ou « oz » (La Clusaz, La Galoppaz, Semnoz, St Jorioz…).
Pour le chalet l’explication tient peut-être à son caractère récent, après 1860. Ainsi il aurait été immédiatement appelé Chalet de Rossane.