Nous
étions 10 au départ de la gare routière de Thônes dont 2 personnes (Michèle et François) venues découvrir notre club. Par un temps magnifique, nous entamons notre rando en traversant le Fier par une
passerelle en bois qui nous mène rue de La Saulne (dont nous parlerons plus loin). Nous traversons une partie de la ville sur un peu plus d’un km avant d’arriver au “Martinet” (juste après avoir
traversé le ruisseau du même nom) en pleine campagne sur la route de Glapigny. Un chemin à gauche nous amène le long du Nom affluent du Fier sur la commune de Thônes.
Un beau chemin ombragé, aménagé de bancs, longe le Nom en hauteur. Le ruisseau semble aménagé par endroits pour profiter de l’eau ; mais elle doit être bien froide… nous traversons des rus,
affluents du Nom, sur des passerelles en bois. A certains endroits des panneaux attirent notre attention sur des points particuliers qui méritent la visite… Je ne m’étendrai pas sur ces
découvertes pour laisser à chacun le plaisir de l’étonnement lors d’une prochaine randonnée.
Au bout d’un peu plus d’un km nous arrivons à la chapelle de Bossenaz que l’on peut atteindre aussi , depuis la route des Aravis qui mène à La Clusaz, par un très beau pont romain. La chapelle a
perdu une partie de son intérêt, les différentes statues et éléments liturgiques ayant été transférés au musée de Thônes pour en assurer la protection.
Depuis la chapelle, nous prenons la direction du lieu-dit La Maisondraz par une grimpette que chacun prend à son allure aidé par des bâtons. Hélène est très fière d’en être arrivée à bout et nous
la félicitons !
Après Maisondraz, nous descendons la route goudronnée sans grande circulation en direction de Thônes. Environ un km plus loin, avant un calvaire sur la gauche, nous retrouvons un chemin qui nous
indique la direction du Manoir de la Tour, maison Jean-Jacques Rousseau.
Nous découvrons ce Manoir qui est une des anciennes résidences de la famille Galley de Saint Pierre au 18ème siècle. La famille de Galley, dont la résidence principale était à Annecy,
avait aussi une propriété rue de La Saulne.
Ce Manoir a été la propriété de différentes personnes avant d’appartenir à la ville. Des incendies ont entraîné des modifications de son architecture dont le toit et un raccourcissement de tour
(voir, en annexe, son allure d’origine).
Ce passage au Manoir est l’occasion de rappeler ce qui l’a rendu célèbre au travers de “l’Idylle aux cerises” que Jean-Jacques Rousseau relate dans le livre quatrième des “Confessions” (voir
texte en annexe). Jean-Jacques Rousseau a vécu là une journée d’amour chaste et sensuel envers Mlle de Galley. A vous de juger au travers de la lecture du document joint…
Après ce moment passé au Manoir de la Tour nous redescendons par un petit chemin balisé qui nous conduit vers la ville et la gare routière.
Nous rentrons enchanté(e)s nous prenant pour Jean-Jacques, Mlle de Galley ou Mlle de Grafenried, son amie.
Parcours de 6,2 km avec près de 120 m de dénivelé