Les voitures d’Annecy (3 participants) et de Sevrier (5) ont retrouvé les 6 de Saint-Jorioz devant l’église, soit 14 participants pour cette rando douce sur les hauteurs de Saint-Jorioz vers Saint-Eustache, après Duingt il y a 2 semaines. Dont une nouvelle, Annick, bienvenue!
Le groupe démarre par le passage du Doucet, vers le Bon Molard (photo 1), qui n’est pas ce que l’on croit mais un tertre, bon si la terre y est bonne. Passe devant le château de Villard-Chabod, dont le portail est ouvert (photo 2). Le château actuel est tel qu’il a été restauré dans les années 1770 par François de Vichard de Saint-Réal, qui a donné ses couleurs au blason de Saint-Jorioz (les tuiles et les 3 poissons), il ne reste rien du château d’origine du 12ème siècle des Cengle d’Allèves. Il a changé de multiples fois de propriétaires et sans doute ceux actuels (les 4 enfants De Chergé) y sont-ils en vacances.
Derrière le château, le panneau du Villaret indique le chemin tout récemment balisé PDIPR qui monte vers Patérier en 1h (photo 3), en coupant les virages de la route de Saint-Eustache. Quelques centaines de mètres de bitume, prudemment sur le côté droit pour la meilleure visibilité (photo 4).
Le serre-file Allain B joue le patérier, “celui qui fait paître” le troupeau en s’assurant qu’aucun mouton noir ne s’égare, ceux que l’on rencontre (photo 5) ne font pas partie du groupe.
En pénétrant dans les sous-bois apparaissent les premiers dégâts de la tempête du mois précédent (photos 6-7). A la sortie la vue se dégage sur le lac (photos 8-9). L’incendie de la ferme Tissot (photos 10-11) au début de l’année a été aperçu de loin par certains participants. L’état de ruine donnerait-il des idées de reconstruction à notre architecte Frédéric, dont les 2 petits-fils ont aussi obtenu leur diplôme d’architecte le jour-même, félicitations!
Beaucoup de fleurs sur le parcours, les invasives verges d’or (solidages) ne sont pas les moins jolies (photo 12).
Le hameau de Patérier garde lui aussi des traces de la tempête (photo 13).
Après le point haut du parcours 755m à Patérier (photo 14) le chemin redescend agréablement face aux montagnes (photos 15-16).
Sur le bord du chemin une curieuse pierre en forme de cercueil attire l’attention (photos 17-18). Lors de la reconnaissance Fernand B en avait raconté l’histoire entre autres anecdotes : quand le hameau de La Magne appartenait à la commune de Saint-Jorioz avant d’être rattaché à Saint-Eustache, les cercueils étaient descendus jusqu’à mi-chemin, posés sur la “pierre aux morts”, pour être récupérés par l’équipe montant de Saint-Jorioz. Les participants à la rando douce du 19 avril à la cascade d’Angon se souviennent d’avoir vu une pierre semblable (photo 19).
Encore quelques dégâts et passages scabreux (photos 20-21-22-23) avant d’arriver au panneau Le Bouchet (photo 24). Des arbustes de fruits rouges sur les bords du chemin invitent à la cueillette (photo 25). Arrivée dans Saint-Jorioz par Les Bourales (photo 26). Quelqu’un connait-il l’origine de Bourales? Peut-être la même que boural, terrain en pente.
Pour le retour final, la variante par le chemin des Moulins et la taillanderie offre la surprise de passer devant le chouette potager de Rosanne.
Au final 3h15’ au clocher de l’église, 7,5 km au podomètre, environ 300m de dénivelée.
Dommage que le triste spectacle des dégâts dans les bois ait un peu gâché ce beau parcours PDIPR.
Merci aux participants pour l’expression de leur satisfaction, au vigilant serre-file, à Fernand B pour la préparation et la reconnaissance.