2 voitures de Sevrier et 1 d’Annecy ont convoyé 13 randonneur(se)s non triskaïdékaphobes au parking de l’école de Talloires, point de départ de la rando douce aux cascades d’Angon et au Pont des Fées (photo 1).
Très vite commence la montée raide, mais régulière, en forêt (photos 2-3). Les tapis de pervenches accompagneront la balade sur tout le parcours (photo 4). Le “chemin rural de Talloires à Vérel” est empierré et dallé pour faciliter la circulation rurale, y compris des transports de cercueils vers le cimetière de Talloires, posés sur la “pierre aux morts” pour souffler et prier comme l’explique l’expert (photo 5). Plus haut une plaque posée récemment sur une même pierre (2017) avec une croix confirmera ce rituel (photos 6-7).
La montée est avalée sans problème en moins d’1h, puis dès l’intersection vers les cascades on découvre la nouvelle rambarde aménagée l’hiver dernier, sécurisante (photo 8).
Le site comprend 2 cascades. Le sentier en corniche taillé dans la falaise passe d’abord sous celle du nant de Grenant, dont le jet s’éclate sur une langue de pierre “stalagmitique” en tuf (photos 9-10-11-12). Puis le sentier continue en cul-de-sac jusqu’à la 2ème grande cascade de 60m du nant d’Oy. Les bâtons étant déposés, la rambarde d’un côté, le câble de l’autre, de nouveaux marche-pieds métalliques, facilitent l’accès au belvédère final (photo 13) au raz de la cascade. Des chaînes et pitons ont été installés pour les adeptes de canyoning (photo 14).
La descente est plus délicate, il faut s’agripper fermement à la rambarde pour ne pas dévaler les marches glissantes (photos 15-16-17-18).
Une pause permet de récupérer des émotions (et de l’émerveillement) (photo 19), puis la balade continue par le belvédère (photo 20) où la vue est contrariée par le plafond nuageux bas.
À l’intersection de la Cornale (photo 21), le parcours plus court vers le Pont des Fées se sépare du circuit long par l’Ermitage Saint-Germain. Le sentier traverse tranquillement des champs de pervenches, franchit le nant de Grenant sur une passerelle en amont de la chute (photo 22), débouche sur le site du Pont des Fées (photo 23). Le nant d’Oy y bouillonne dans les marmites de géants (photo 24). Mais ni fées, ni érythrones pourtant signalées sur internet.
Le retour en ligne traverse à nouveau le paisible nant de Grenant (photo 25).
En passant devant le site d’escalade, un arbre curieusement incrusté dans la falaise attire l’attention (photo 26). En face, la signalétique semble plus inviter au test de tour de taille suggéré par notre médecin du sport lors du parcours du coeur, qu’à l’orientation (photo 27). Mais avec le sac à dos ça ne passe pas (photo 28). Heureusement il reste le balisage vintage (photo 29).
La descente requiert une vigilance permanente (photo 30). Retour au parking en un peu plus de 2h30’, environ 5km et 300m de dénivelée d’après les instruments.
Merci à Fernand B et Gérard M pour la reconnaissance, puis le serre-filat (photo 31).
alain de
PS il n’y a pas d’indication sur internet sur l’étymologie du nant d’Oy, indiqué sur les cartes, mais dans le guide des 15 balades incontournables du Lac d’Annecy il est désigné par nant d’Or, et dans l’ouvrage d’Henry Suter sur les noms, Or en patois peut désigner l’alpage (Ô), ou l’ours. À chacun de rêver, à défaut de fées, magie des noms.