Pied du Glacier de St Sorlin

Refuge de l’Etendard (2430m) et Pied du glacier de Saint Sorlin (2680m)

Il va faire très beau, mais pour l’heure, le jour n’est pas encore levé.

Direction le col de la Croix de Fer (2067m), longue route pas très agréable et de l’avis de tous, assez sinistre après St Jean de Maurienne. Après 2h de trajet, nous arrivons au col de la Croix de fer, autrefois appelé col d’Olle. Ce col très prisé des cyclistes relie la vallée de la Maurienne (73) et de la Romanche (38), en limite du massif des Grandes Rousses et des Arves. Depuis le col, on peut voir à l’est Les Aiguilles d’Arves, à l’ouest la chaîne de Belledonne avec les aiguilles d’Argentière.

A 8h15 nous partons sur la droite en direction du lac Bramand, nous empruntons la piste  et passons sous le télésiège du Petit Perron, après quelques centaines de mètres, la pente se raidit, nous tentons de couper quelques virages, mais finalement nous restons sur la piste.  Toutefois, à la côte 2270m, nous prenons le sentier sur notre gauche, nous progressons sous le petit et le grand Perron (2540m), puis le Barrioz (2489m), dans notre dos le Mont Blanc. Nous retrouvons la piste, à 9h45, il semble que nous en ayons terminé avec la montée pour un petit moment, nous arrivons au col des Tufs (2520m). Nous apercevons le glacier au fond. Sur notre droite l’Aiguille de Laisse (2868m), l’Aiguille Noire (2997m),  au fond le Glacier de Saint Sorlin, et le grand Sauvage (3217m).Il n’y a plus qu’à se laisser descendre jusqu’au refuge, en contrebas du Lac Bramand ou Grand  Lac. Nous continuons par la rive ensoleillée. L’univers est très minéral, nous marchons tout près de l’eau, André repère quelques truites.

A 10h20 nous longeons le Lac Blanc, à 11h nous sommes à la Perte du Tournant (2509m),  plaine asséchée. La vue se précise sur le Glacier de Saint-Sorlin avec, en arrière-plan, la Crête Nord du Grand Sauvage (Cime de la Vallette, (2858 m), Mont Péaiaux, (2958 m), Cimes du Grand Sauvage, (3217 m), l’Aiguille Noire (2997 m) et la Cime de la Cochette (3238 m) cette dernière nous  cache le Pic de l’Étendard.

Le sentier devient de plus en plus rocheux, la pente régulière surplombe tout d’abord la plaine ou s’écoule quelques ruisseaux venant du glacier,  puis la moraine. A midi nous découvrons le glacier, le spectacle est  majestueux  et désolant à la fois, la place laissée par le glacier est parsemée de rochers et de lacs. Les scientifiques  prévoient sa disparition  pour 2070. 

Beaucoup de monde par cette belle journée, et fait marquant, beaucoup d’enfants. La relève des randonneurs est assurée.

Le petit déjeuner est bien loin et les estomacs se réveillent, le pic nic s’impose face au pic de l’Etendart (3464m). 

A la place de la sieste nous montons voir ce qu’il y a de l’autre coté, au-delà de la cabane des glaciologues, nous traversons un champ de cailloux et grimpons de quelques mètres, et découvrons les fameuses Aiguilles d’Arves.

Après une pause 1h10, nous redescendons et bifurquons à droite pour prendre l’autre rive en balcon au dessus du lac blanc, sous l’Aiguille Rousse (2680m) et rejoignons la piste du matin sans avoir à trop remonter. Nous nous posions la question sur un des sommets face à nous à la descente, il s’agissait de la Grande Casse.

Nous retrouvons le parking à 16h, beaucoup de monde au col, transition difficile après la tranquillité de notre journée.

Les chiffres du jour : 3h40 de montée, 2h50 de descente soit 6h30 de marche pour  820m de dénivelé et 17km

Merci à mes compagnons pour leur détermination et leur bonne humeur.

Brigitte.