Cette randonnée vient en substitution de la Pointe de Velard trop enneigée et difficile d’accès routier.
Après une reconnaissance de cette boucle le samedi, cette randonnée se présente comme facile.
Les éléments se sont déchaînés dans la nuit, vent, pluie, neige, mais après quelques tergiversations sur le parking, nous décidons de partir pour la Vallée Verte et notre Mont, une voiture de 5.
Nous arrivons à Lullins et bifurquons pour atteindre le parking du sanctuaire des Moises en direction du col du même nom (1111m). La température est de -3°. La bise violente.
Après 300m en bordure de route nous bifurquons à droite en direction de la forêt, l’épaisseur de neige est conséquente, 10 cm puis 20cm et dans les endroits soufflés 50cm.
Mais dans la forêt cela devient plus acceptable, nous progressons sur une route forestière puis au panneau indiquant Très le mont, un randonneur est passé, nous empruntons ses petits pas jusqu’à l’alpage de Très le mont. La pente devient plus soutenue. Une trouée dans la forêt nous permet d’apercevoir le lac Léman..
Dans le brouillard, un vent très fort transportant la neige, nous contournons le crêt Pujin (1367m), difficile de s’y retrouver, nous hésitons un peu en direction de la forêt, puis sur la gauche un sentier apparait, ce n’est pas tout à fait le bon mais il est sur la carte. Un peu plus loin sur notre gauche nous devinons les chalets de Très le Mont.
Nous récupérons, après une belle montée et un virage, la piste vers le Mont Forchat. Un arbre est tombé en travers depuis mon passage de la veille. Sur notre droite, une statue de bois peu engageante, des interprétations sur sa signification sont émises. Nous atteignons la chapelle de plein air (1504m)
puis continuons et passons devant le cavalier noir.
Encore 300m et nous atteignons la plateforme sommitale et la statue de Saint François de Sales (1539m). La température ressentie doit être aux alentours de -10°. Il est 12h10, personne ne parle de pic niquer.
Un coup d’œil à la descente en direction du col de l’Encrenaz, ce passage n’est pas envisageable, nous retournons sur nos pas.
Le retour jusqu’à la chapelle est rapide, un petit encas pour faire patienter les estomacs et rapidement nous traversons l’alpage de Trés le mont, je m’enfonce dans la neige soufflée jusqu’au ventre, impossible de m’en sortir seule, heureusement qu’une main secourable m’aide.
Dans la seconde partie de la descente, le vent ne nous atteint pas, nous pouvons casser la croûte, il est 13h. L’eau dans ma gourde est gelée. 20 mn de pause et à 14h nous retrouvons le parking.
Les chiffres du jour, 480m de dénivelé, 9km 300. Marche effective 4h.
Merci à mes compagnons d’avoir bravé la tempête avec bonne humeur dans cette atmosphère hivernale, fraîche et ventée.
Photos d’Annette, trace de Xavier.
Brigitte