Au parking de la cascade de Seythenex , 19 randonneur(se)s se sont regroupés, dont une nouvelle Geneviève à qui
nous souhaitons la bienvenue, sans compter Xavier B et Fernand B pour la reconnaissance préalable, merci à eux.
La descente de la route communale 112 permet de chauffer les corps tout en admirant les paysages de montagnes.
Arrivés au Villaret , déjà 3 ponts : un sur le sur le torrent de Saint-Ruph en amont, sortant de la cascade, un
sur le Nant du Bard qui conflue avec ce dernier, et un en aval sur le torrent de Saint-Ruph qui s’appellera
l’Eau-Morte après Faverges. Des Ponts de Villaret partent 2 itinéraires parallèles, le chemin d’Entre
deux Nants (Nant du Bard et Nant Debout) balisé PDIPR, et le chemin du Villaret à
Frontenex. Pas d’hésitation pour choisir le second pour bénéficier du soleil. Avec un regard sur le
panneau du chocolatier pour stimuler la sérotonine et prolonger la journée du bonheur (photo 6).
Le chemin monte vers la Dent de Cons et la Belle Étoile, occasion de musarder et de se soulager de la 1ère
couche de vêtements.
Dans le hameau de Frontenex, les randonneurs étaient les seuls à aller à l’école ce jour de grève.
Au-dessus de Frontenex, le 4ème pont (de pierre) franchit le Nant de Frontenex, avant d’atteindre le Champ
Coutin, “point culminant” de la balade, d’où la vue est belle sur l’Arclosan et la chaîne de la Tournette
; l’église de Seythenex apparaît au-delà du vallon.
En bas de la descente une passerelle franchit le Nant Debout. Les randonneurs traversent joyeusement ce 5ème
ouvrage, avant la pause. Pendant la pause l’AR à 50m vers le pont de Frontenex, sous lequel le Nant de
Frontenex conflue avec le Nant Debout, ne présente pas d’intérêt, autre que c’est le 6ème, et ne mérite pas
photo.
De Frontenex au pont de Seythenex, une variante par La Raynoz au lieu de Le Tertenoz de la précédente rando de
2015 offre de nouvelles curiosités pittoresques, une mare, un lavoir, des boîtes aux lettres. L’âne qui
attendait Hélène L au Tertenoz a dû être déçu. Comme nous, bon rétablissement Hélène!
Après le hameau, on débouche sur le clou de la balade, le Pont de Seythenex que l’on voit sur le bord de la
route quand on monte en voiture vers le col du Tamié sans s’arrêter.
Un panneau d’information à l’entrée du pont en rappelle l’histoire et les anecdotes de construction, résumées
sur le site de l’Association du Pont de Seythenex :
Le pont qui enjambe le Nant du Bard a été inauguré en 1912. C'est un ouvrage d'art constitué de 4
arches en pierre de taille et un tablier en béton armé, long de 125m et haut de
52m. Fermé à la circulation automobile en 1974, piétonne en 1989, il a été restauré en 2012. Alliance de
la pierre taillée et du béton, c’est un pionnier de l’ère moderne, avant-gardiste, cité dans les
ouvrages. L’Association de réhabilitation du pont de Seythenex rassemble 250 adhérents à comparer
aux 500 habitants du village.
À la sortie du pont, la vue sur le Sulens et la pointe d’Orsière est l’occasion de rappeler la
sortie-repas du 1er mai à l’auberge du Sukens, répondre rapidement à l’invitation du
22 mars de Bernadette S.
L’église de Seythenex dédiée à Saint-Sigismond a moins d’allure vue de près que dans le prolongement du pont.
Mais la vie du Saint a été mouvementée :
Fils du roi de Bourgogne, puis roi à sa mort, il épousa Ostrogothe, la fille du roi d'Italie Théodoric,
dont il fit étrangler le fils Sigéric, pour plaire à sa seconde femme (servante de sa 1ère femme décédée) qui
voulait que ce soit l'un de ses enfants qui monte sur le trône. Il s'en repentit et fit pénitence en se
retirant au monastère d'Agaune (Valais). Mais lorsque les fils de Clovis envahirent la Bourgogne, il dut fuir
pour chercher un refuge où se cacher. Il fut rattrapé par les soldats de Clodomir qui le jetèrent dans un puits
avec sa femme et ses enfants en 524, dans un petit village proche de Coulmiers (près d’Orléans), qui
s'appelle d'ailleurs Saint Sigismond. Depuis, il est considéré comme un martyr.L'église de ce village est
construite sur ce puits, et son eau était réputée pour guérir des fièvres. Sigismond est mis au rang des saints, à cause de son repentir, de sa fin
malheureuse et surtout de ses riches dons aux églises.
Le sentier de retour en descente aux voitures ne présente pas de difficulté par temps sec à son rythme. Même
sans bâtons.
Retour après 2h15, soit environ 2h de marche effective, pour 7 ponts ou passerelle, même sans le Pont du
Facteur.
La rando a donné l’occasion d’évoquer la difficulté à trouver des animateurs de randos douces ; à défaut de
coming-out de nouveaux animateurs, le club envisage pour l’automne de déplacer la date du jeudi à
un autre jour à convenir, pour permettre à des randonneurs chevronnés de se libérer des autres
randonnées pour aider à compléter le programme.
Merci de faire part de vos préférences ou incompatibilités.
CR avec les photos de Jean B