Ce jeudi matin, nous sommes 10 (6F 4H) au carrefour des Pares( 1340 m) pour débuter le même parcours, mais dans des conditions autrement plus sereines, que le capitaine Anjot au soir du 26 mars 1944 tentant avec des groupes de quitter le plateau des Glières sous la poussée des troupes allemandes (1).
Au niveau du chalet de Traversy nous quittons la piste et pénétrons plein sud dans la forêt.
Une courte descente et nous rejoignons le large chemin issu de la plaine de Dran (1344 m) que nous suivons. La neige gelée porte bien.
Une nouvelle descente par un passage taillé dans la falaise (attention chutes de pierres) et nous voici à Plaine Moussière (1255 m).
Enfin la montée dans le vallon commence ! et bientôt nous quittons la forêt pour découvrir les parois « prestigieuses » sous le soleil.
Après la pause fruits secs, nous arrivons rapidement au chalet d’Ablon (1405 m), puis au replat du Freu d’Ablon (1530m) (1), Devant nous, traversée d’une douzaine de chamois.
Finalement nous aboutissons « à la pittoresque fenêtre du col de la Bourse vertigineusement tournée vers le sud » (1594 m) (1)
Très beau panorama depuis l’Etale jusqu’au Bauges, majestueusement dominé par la Tournette qui offre un point de vue inhabituel.
Longue pause déjeuner
Au retour, à l’initiative de Xavier nous empruntons depuis le chalet, le sentier de la Bare, avant de retrouver le chemin du matin et les voitures.
Pot à Thorens, offert par Xavier pour marquer son anniversaire.
Un grand merci à tous pour cette bien belle journée passée dans la bonne humeur.
D+ : 550 m
Distance : 13, 2 km
Durée : 5 h hors pause méridienne
Merci à Alain pour sa contribution photos
Bien amicalement
Jean Louis
(1) Le capitaine Anjot et des groupes de résistants veulent rejoindre le Parmelan suivant les consignes reçues.
Ils empruntent le Vallon d’Ablon.
Beaucoup d’hommes le quittent au Freu pour rejoindre le col du Pertuis par la Croix du Bénitier.
Quelques-uns vont jusqu’au col de la Bourse, parviennent à rejoindre la Tête à Turpin, et delà descendent jusqu’au Fier !!!
Ils passent par Morette et se réfugient dans un chalet au-dessus de Bélossier, où ils seront aidés par une famille paysanne.
Sources : un ancien topoguide remis par Roland au Club.