Le Crêt de Chambellon

Les 20 participant(e)s à la rando douce au Crêt de Chambellon ont eu la délicate attention à se regrouper dans 4 voitures de 5, dont 1 d’Annecy et 3 à Saint-Jorioz, ce qui a facilité le calcul du covoiturage. Nous étions 21 si l’on ajoute Marie-Claude Ménétrier, qui avait été animatrice de la rando précédente en novembre 2015, et qui a été présente dans nos esprits.

 

 

 

Le circuit, parfaitement balisé de poteaux indicateurs et pictos, part du parking du Carré des Tisserands, en face de la Soirie. Noms qui évoquent l’ancienne activité textile florissante de Faverges, la dernière soirie Stunzi n’ayant fermé qu’en 1974, pour devenir la salle des fêtes du même nom Soierie.

 

Dès le départ, arrêt à la Glacière de la rue du Coq, réhabilitée en 2012 et mise en valeur par un panneau explicatif (photo 1). Puis le chemin de la Grande Biolle (photo 2) s’élève au-dessus du site des thermes romains du Thovey. Passée la première grimpette, le chemin redescend vers Cons-Sainte-Colombe (aujourd’hui Val-de-Chaise) et l’imposante Dent de Cons (photos 3-4-5). Après le hameau Le Gras-d’En-Haut, au panneau Sur les Côtes, débute la 2ème grimpette, avec le Mont-Charvin en arrière-plan (photos 6-7). Petite pause en haut de la côte (photo 8). Puis on contourne le haut de Verchères (photo 9) et monte vers le Crêt de Chambellon (photos 10-11-12) par un chemin carrossable, un camping-car y a même été rencontré lors d’une balade précédente.

 

 

 

Arrivée dans les temps au sommet (2h), la beauté du panorama depuis le belvédère (photo 13) subjugue le groupe : devant, le Roc de Viuz, l’Arclosan, la chaîne de la Tournette (photos 13-14), au pied la ville de Faverges et la zone industrielle (photos 15-16), le château (photo 17). La longue pause alimentaire est l’occasion de survoler l’histoire de Faverges, et l’évolution industrielle depuis les fabriques des Romains, en passant par les forges (qui ont donné leur nom à Faverges) au moyen-âge, les moulins et autres artifices, jusqu’aux temps modernes, le coton, la soie ; Et les grandes figures industrielles de Faverges (Duport, Blanc, Stunzi, Staubli, Tissot-Dupont, Bourgeois...). De l’activité textile il ne reste que Staubli, à l’origine spécialisée dans la fabrication de programmateurs pour métiers à tisser, aujourd’hui leader mondial dans le domaine de la mécatronique.

 

Une présence indirecte dans le “carré Blanc” du cimetière, Lamartine par son alliance avec la famille Blanc (photo 24).

 

A nos pieds, la ligne de partage des eaux entre le Saint-Ruph à gauche, qui coule vers le Lac d’Annecy sous le nom de l’Eau Morte, et vers la droite le canal artificiel (13ème siècle) du Biel, issu de la source naturelle du Biel, qui coule vers la Chaise, l’Arly, l’Isère. La source est l’un des géosites du Géopark des Bauges, sa curiosité étant que l’eau de la Sambuy dévale en souterrain 60m plus bas que le Saint-Ruph, passe dessous et ressort l’autre côté, alimentant une fontaine.

 

 

 

La pause ayant requinqué les organismes, la raide descente est effectuée avec prudence et attention, sans aucune glissade sur le tapis de feuilles mortes (photos 18 à 22).

 

Dernier arrêt avant le retour en ville, le château à l’histoire singulière (photo 23). 

 

Le château (originellement 12ème siècle) a été propriété des comtes de Genève, vendu en 1316 au comte de Savoie, puis racheté et rénové par le marquis Millet. Echappant à la nationalisation à la Révolution, il est acquis en 1812 par Jean-Pierre Duport qui en fait une cotonnerie, transformée en soierie par son gendre Nicolas Blanc car l’activité est florissante en raison du blocus. L’activité dure jusqu’en 1914.

 

Le château a servi d’hôpital pendant la 1ère guerre mondiale, dont pour le repos (et aussi l’enterrement) des troupes belges, c’est pourquoi le 11 novembre on joue la Brabançonne à Faverges. En 1922 il a été inauguré en « château des ouvriers » pour héberger la main d’œuvre de la soierie. Pendant la 2ème guerre mondiale c’était la « colonie suisse » puis après la guerre il a hébergé la Croix Rouge. Il a été acquis en 1980 par la commune pour le réhabiliter en logements sociaux.

 

Aujourd’hui c’est un hôtel spécialisé en séjours et séminaires

 

 

 

Il était trop tard pour visiter le site de la source du Biel, proposé en option au programme, mais chacun pourra le visiter en famille, en le combinant avec le tour de la vieille ville jalonné de panneaux explicatifs. Ou mieux, faire avec les guides du patrimoine des Amis de Viuz-Faverges la remarquable balade “Faverges au fil de l’eau” http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/circuit-faverges-fil-eau--faverges-147834.htm. Pour les participants à la rando qui ne peuvent attendre 2018, je tiens à disposition un CR des notes prises lors d’une de ces balades, qui a servi de support à la rando de ce jour pour les références historiques.

 

 

 

Retour aux voitures à 17h, après 2h45’ de marche.

 

Merci aux participants pour la manifestation de leur intérêt pour la balade, aux chauffeur(se)s, au serre-file photographe Gérard M.

 

 

 

alain de

 

 

 

 

 

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Mont Margeriaz

 (Aillons le Jeune)

Den : 530m   M

Départ: TCS  9h

  

Jeudi 2 janvier rando santé

D'Annecy à Veyrier

(Annecy)

Den : 0 m  PT 

Départ : Ste B. 13h30

  

 Dimanche 2 janvier

Nouvelle Croix de MEYRIEU

 (St Germain la Chambotte)

   Den : 800 m  BM

Départ : Ste B. 7h30 

 

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