Le ciel est bien triste ce matin au-dessus du Martinet. Mais nous sommes là, 7 randonneurs dont 2 nouveaux, Brigitte et Denis.
La randonnée débute par un chemin jeepable très pentu, au cheminement pénible, qui nous conduit en moins d’une heure au chalet de la fontaine du Fayard (1). Pause fruits secs.
Elle continue, à droite, par un sentier forestier qui s’élève d’abord en lacets dans une pente tout aussi raide, puis contourne la Lanche Close et quitte la forêt.
Nous suivons maintenant un sentier en balcon, qui habituellement offre un panorama riche, dominé par le Mt Blanc ; mais pas aujourd’hui ! Qu’un peu de boue.
Enfin, voici le Chalet du Charbon(2). Et surprise ! la pièce est chaude ; il y a du feu dans le poêle, mais personne. 2 randonneuses décident de nous attendre là.
20 mn plus tard nous sommes à la Croix du Roy. Elle est implantée tout au bord de la falaise qui domine le bout du lac d’Annecy au-dessus de Doussard (3).
Mais aujourd’hui nous ne pouvons qu’imaginer le panorama : tout le lac, les Aravis, la Tournette, les Bauges, etc. …
Retour au chalet pour un déjeuner bien au chaud ; merci à Xavier pour le coup de balai final.
Après la pause nous suivons la piste qui mène, face au Trélod et autres monts baujus, au chalet du Rosay, puis à celui du Planay.
Là, un sentier forestier nous ramène à la fontaine du Fayard, où nous retrouvons le chemin du départ, puis les voitures.
Au final agréable randonnée sous un ciel resté toujours menaçant, mais pas beaucoup plus (quelques gouttes sur la fin).
A Doussard, pot de l’amitié, offert par Françoise pour son anniversaire.
Un grand merci à mes camarades pour leur présence, et leur bonne humeur.
D+ 1000 m
Distance 12, 5 km
Durée 6 h 00
La trace et les données techniques sont de Xavier.
Amicalement
Jean Louis
(1) Petit chalet non gardé : table, banc, poêle à bois; couchage à l’étage
(2) Chalet non gardé, bien équipé, propriété de la commune de Doussard, géré par l’association « Tous au Charbon »
(3) En 1967 le clocher de Doussard, touché par la foudre, a brûlé. La croix qui le surmontait a été découpée par le forgeron du village, montée en pièces détachées à dos d’homme à cet emplacement. Elle aurait pris le nom de cette falaise : la Pointe du Roy.