Au programme de ce jeudi 20 octobre 1/2 journée, une promenade autour du Fort de Tamié, combinée avec la visite du fort. Le temps ensoleillé, malgré le vent frisquet, avait attiré 14
randonneur(se)s au départ sur le parking du fort (photo 1). Les magnifiques couleurs d’automne ont donné des fourmis dans les doigts des photographes, dont 4 ont contribué à illustrer le CR
(Hélène L, Jean-Louis P, Robert P, Alain De). Bienvenue à Noelle J, qu’on espère voir revenir.
Jean-Louis P emmène d’abord le groupe sur le sentier du Vallon de Tamié qui contourne l’extérieur des murs du fort maçonnés sur le rocher. Le sentier donne une bonne idée de la dimension
impressionnante de l’enceinte (1800m), et de son adaptation au relief mamelonné, caractéristique du système de défense construit par le général Séré de Rivières entre 1875 et 1878 contre le
risque d’invasion italienne. Le nom du constructeur, son emplacement à cheval sur les collets de Tamié et de la Ramaz, serré au profil du terrain, notre blagounetteuse Hélène ne pouvait
manquer d’esquisser quelques pas de danse collée serrée.
L’extrémité du mur surplombe Albertville à la confluence de l’Arly et de l’Isère. Puis le chemin dominé par la Belle Étoile s’engouffre dans les sous-bois jusqu’au hameau de la Ramaz. Au-delà la
route offre de somptueuses vues sur le vallon et l’abbaye de Tamié.
Retour au fort : après le franchissement du pont-levis, rassemblement dans la cour d’entrée pour suivre le parcours balisé la Besace du fantassin. Successivement sont parcourues les
stations 3 (la batterie), 4 (la casemate), 5 (le coffre flanquant), 6 (la rue du rempart), 7 (la porte sud), 8 (le tunnel), 9-10-11 (l’abri sous roche), 12 (le magasin à poudre).
Photo de groupe devant la maquette de batterie, puis recherche du Mont Blanc à la table d’orientation de la porte sud malheureusement dans les nuages au loin au-delà d’Albertville. Dans l’abri
sous roche, sur la gauche l’intendance, sur la droite les chambrées. Et tout au fond d’un obscur couloir, la photographe a débusqué le fantôme d’un randonneur perdu. Une habitante nous rappelait
que c’était l’heure de la traite, donc aussi l’heure de rentrer aux voitures en renonçant aux stations sans intérêt supplémentaire.
Le circuit a été effectué en 2h30 (dont 45’ de visite du fort) dans un environnement superbe, les participants remercient Jean-Louis d’avoir co-animé la promenade en l’absence de Françoise C
souffrante, à qui le groupe souhaite de se remettre vite sur pied. Le spectacle des tyroliennes de l’Acrofort en activité a pu donner des idées pour une future visite avec des enfants.
Les explications sur la visite du fort proviennent d’une visite guidée à laquelle plusieurs randonneurs du club avaient assisté en 2014. Le support reconstitué à partir des notes prises peut être
communiqué aux participants qui le souhaitent.