Pour cette journée d’automne, comme je les aime, une randonnée d’apparence bien anodine, pour 13 randonneurs (8 F et 5 H).
Nous quittons les voitures aux Maisons pour suivre le chemin, à la pente soutenue, qui rejoint la crête de la Montagne d’Entrevernes. Là, le sentier épouse le profil de la crête et s’élève en pente raide au milieu des arbustes et feuillus.
Les arbres dépouillés permettent des visions inhabituelles du lac, et périodiquement des espaces plus dégagés, ménagent des points de vue remarquables.
Ainsi au lieu-dit la montagne d’Entrevernes, la vue est saisissante depuis le col de Leschaux jusqu’aux Dents de Lanfon. Claudine et Alain, qui voient Entredozon comme ils ont dû rarement le voir, commentent.
Encore un peu, et se présente la bosse sommitale qui arbore la Croix de La Cochette.
Certains escaladent le rocher.
Peu après nous parvenons au promontoire rocheux, situé au-dessus du col de la Cochette.
Il n’est que 11 h 30, mais la descente sur Entrevernes est très longue, et comme nous sommes au soleil, et que la vue est magnifique, vers le sud cette fois, nous pique niquons.
Après une longue pause nous débutons la descente. Le sentier décrit des lacets, d’abord serrés, qui s’élargissent progressivement. La sente recouverte d’un épais tapis de feuilles mortes dégage une sensation de confort.
Illusion ; mon pied gauche se tord sur une pierre bien cachée. Douleur, Chute !
Ignorant de sages conseils je descends tant bien que mal jusqu’à Entrevernes.
Ce devait être une journée comme je les aime, agrémentée d’une randonnée bien anodine.
Mais, au lieu du pot de l’amitié, les Urgences.
Fracture de la malléole externe et 45 jours de plâtre.
Je vais pouvoir passer à autre chose.
Un grand merci à tous mes camarades pour leur aide et leur soutien.
Je vous souhaite, à tous, de belles randonnées, et de très bonnes fêtes de fin d’année.