Malgré un temps maussade, 11 randonneurs (3H 8F) s’engagent à 10 h sur le GRP du massif des Bauges vers les gorges de la Leysse. Le ciel s’éclaircit et les capes de pluie sont vite enlevées. Au croisement du « sentier des Vignes », le sentier est plus étroit et la pente s’accentue. Un premier belvédère nous permet de découvrir les gorges et méandres que la Leysse a creusés dans un plateau calcaire en descendant des contreforts du Mont Margériaz.
La descente se poursuit vers la rivière sur une centaine de mètres, quelques marches ont été aménagées dans les parties les plus raides. Avant d’arriver au fond de la gorge il nous faudra remonter légèrement et suivre un sentier balcon dans un paysage « méditerranéen » (pins, petits chênes et quelques Lys de St Bruno). Même le soleil nous y rejoint.
Il reste quelques mètres pour atteindre la passerelle du Trou de l’Enfer (type himalayenne) de 32 m de long suspendue par des câbles au-dessus de la Leysse. Elle permet de relier Ste Jean d’Arvey à Puygros.
Il nous faut remonter 200 m sur l’autre rive, direction Puygros, par un bon sentier qui s’élève en lacets dans la forêt et débouche au « Coté du Sordet ». Nous laissons sur notre droite le GRP qui mène à Curienne par les gorges de la Ternèze (une autre fois peut-être ?) et poursuivons par une petite route entourée de champs jusqu’au joli hameau du Chêne avec son four à pain, son calvaire et son bassin rempli de… poissons rouges! Autour de nous quelques montagnes connues : le mont Peney, le Margériaz et le plateau du Revard…
Il est temps de penser à déjeuner et une nouvelle descente, en partie à travers champs car le sentier a disparu nous amène au « petit moulin » qui ressemble plus à une maison d’habitation qu’à un moulin, mais cela nous rappelle qu’autrefois on utilisait beaucoup la force de l’eau. Il s’agit là de l’eau de la Reysse qui provient des pentes de la pointe de la Galoppaz, et que nous franchirons par un petit pont après nous être restaurés. En montant nous évitons quelques escargots égarés dans le chemin et traversons la route qui descend du col du Pré pour pénétrer dans le village de Thoiry avec sa petite école et sa grande église.
Presque 3 km, dont la moitié sur goudron nous séparent de notre prochain objectif et la pluie nous rejoint vers 14h. Nous rencontrons quelques animaux : des vaches avec des cornes impressionnantes, deux chevaux à l’abri sous les arbres, une jolie salamandre qui se laisse volontiers photographier mais nous ne retrouverons pas le petit animal aperçu lors de la reconnaissance (martre ou fouine ?). Enfin la passerelle du Moulin Pachoud, dont nous venons de dépasser les ruines, se présente devant nous. Elle est moins impressionnante que la première et bien qu’elle ne manque pas d’intérêt, la pluie nous dissuade de nous y attarder.
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre le parking, chemin jusqu’au hameau de la Crouettaz puis sur route, à gauche et en file indienne comme il se doit.
Les chiffres du jour : D+ 479 m 11,75 km 4h50 - IBP62 - E3/T2/R3