Nous sommes 16 dont 3 messieurs pour cette randonnée dans la plaine de l'Arve.
Vers -140000 ans environ les glaciers formés depuis les Alpes en formation, étaient regroupés en un vaste glacier que l'on a dénommé glacier du Rhône du fait de l'importance de sa composante suisse. Sur son passage des blocs éboulés parfois de grande taille étaient entrainés loin de leur lieu d'origine pendant les milliers d'années qui ont suivis. Ce sont ces blocs que l'on retrouve disséminés dans la plaine à quelque kilomètres de la Roche sur Foron. Un de ces blocs bien connu a été mis à jour à Lyon et visible à la Croix Rousse.
A 14h nous partons du premier secteur aménagé autour d'un très gros bloc au lieu dit Crêt Pelé. On peut même y faire de l'escalade.
Nous poursuivons coté est en direction des Bordes. La vaste plaine de l'Arve s'étale devant nous et permet d'apercevoir des sommets bien connus, Hirmentaz, le Môle, Sous Dine ...
Nous entrons ensuite dans une partie boisée bien humide comme en témoignent les arbres couverts de mousse.
La prochaine étape sera la Pierre Balmyre, bloc de 5400 tonnes ou l'on peut là aussi pratiquer l'escalade.
A 16h15 nous sommes de retour au parking. Il reste un site à voir, celui de la Pierre au Fées, dont vous pourrez lire ci-dessous, la légende dans le compte rendu d'Alain De. rédigé lors d'une précédente randonnée.
C'est en voiture que nous allons voir ce dolmen, car on ne peut s'y rendre qu'en longeant la route, ce qui est peut pratique en groupe.
En résumé: pas de dénivellé ou presque, 6km et 2h pauses comprises. IBP 19 (randonnée éligible Rando Santé)
Extrait du compte rendu d'Alain De.
Le monument est composé d'une table de ce granité particulier du Mont Blanc nommé protogine, longue de 4,90 m et large de 4,50 m sur un mètre d'épaisseur, pesant 80 tonnes, supportée par trois larges dalles, amincies à l'arête supérieure et entrant dans les rainures qui existent sous le plafond, profondes de 3 à 7cm, larges de 40 à 50 cm. Ces dernières sont le produit d'un travail exécuté à force de patience. Les personnes qui ont une foi inébranlable dans l'emploi des dolmens pour les sacrifices druidiques ne manquent pas de signaler une rigole existant le long de la face orientale de la table, au point culminant ; cette dépression toute naturelle doit avoir rempli l'office de caniveau pour recueillir des ruisseaux de sang humain...
La légende des fées était déjà un défi du téléthon du moyen-âge :
Selon la légende, le pauvre chevalier Aymon de Bellecombe avait sollicité la main d'Alice, fille de haute naissance de son voisin le baron du Chatelet. Plutôt que de le repousser, ce dernier lui lança le défi, présumé impossible à relever, de dresser la table du festin nuptial avec 4 grosses pierres avant l'aurore. Mais les fées bienfaisantes vinrent au secours du chevalier, au lever du jour et la table était dressée, le fier seigneur du Chatelet, obligé de tenir sa parole, dut accorder la main d'Alice à l'heureux chevalier de Bellecombe.