Jeudi 24 mars 2022
Nous étions 28 (22 F et 3 H) à nous retrouver au parking de la base de loisirs de Lescheraines à 14h et formons 2 groupes de 14 conformément aux critères des randos labellisées « pratique santé ».
Nous prenons le sentier entre le premier lac et le Chéran dont l’eau abonde à la faveur de la fonte des neiges. Cette rivière emblématique des Bauges prend sa source sur le versant sud de la pointe de Chaurionde en Savoie, et se jette 54 kms plus loin dans le Fier à Rumilly. Il a été labellisé « Site Rivières Sauvages » en 2019 en répondant à des critères exigeants de sauvegarde et d’entretien. Le géosite de la plaine d’inondation du Chéran a été classé en 2011 et aménagé en base de loisirs. Sur notre droite le mont Beauvoir se profile, devant nous la dent de Rossanaz.
Puis nous contournons le 2ème lac par le coté ouest Les arbres commencent à bourgeonner donnant de belles couleurs printanières à notre parcours.
Un nouveau parking au bout du lac et des tables de pique-nique ont été installés.
Nous traversons la route des hameaux et longeons ensuite le Nant d’Aillon, par un agréable chemin en sous bois. L’ail des ours et les asarets (particularité des Bauge), commencent à montrer leurs feuilles. Les primevères, les coucous, ont recouvert les champs. Les nivéoles (semblables aux perce-neiges mais avec des fleurs plus grosses et de petites taches jaunes/vertes au bord des pétales) et les pulmonaires sont en fleur.
Au lieu dit « le Martinet », nous rappelons qu’une ancienne fabrique de fer a fonctionné jusqu’au XIXe siècle. Elle comportait un fourneau, un martinet une forge et une taillanderie. Les clouteries installées dans les Bauges en faisaient sa richesse et sa particularité.
Nous retrouvons la « chèvrerie des tannes et glacières », hélas, un panneau indique qu’elle est à vendre, Nous observons malgré tout, encore quelques ânes et les oies.
Enfin, nous arrivons face à la cascade du Pissieu, dont l’eau abonde à cette période. Gros débit et spectacle exceptionnel. La cascade concentre toutes les eaux de pluie ou de fonte des neiges du massif de Margeriaz qui trouvent leur principal exutoire ici et se déversent dans le nant d’Aillon.
Le retour se fait par le même sentier avec un détour au soleil par la rive Est du plan d’eau. Et avant de reprendre la route, Fernand nous a déclamé avec son talent habituel, un merveilleux poème de Paul Verlaine. Un grand merci !
Nous rejoignons le parking A 16h50.
-Distance parcourue : 8,2 kms -Durée 2h50
-Dénivelée : 80m -IBP Index : 25