Un peu avant l’heure prévue, nous sommes 11 au départ du TCS, et prenons la route du col du Lindar que nous atteignons après 1h de route.
La météo du matin annonce un temps gris et sans pluie, avec une solide percée du soleil dans l’après-midi. Petit espoir donc de voir le plafond de nuages s’élever suffisamment pour apprécier le point de vue au sommet de la Galoppaz.
La mise en jambes se fait naturellement par un bon et large chemin descendant en pente douce (en fait, pas si douce que cela : on l’a bien senti au retour...). Après un quart d’heure, nous rejoignons le début du chemin étroit et assez raide qui s’élève vers la gauche dans la forêt du Lindar en direction du col de la Buffaz. Le sentier se révèle bien moins boueux que lors de la reconnaissance une semaine plus tôt : un seul secteur nous a permis de démontrer nos talents d’équilibristes dans une belle mare de boue.
Quelques troncs victimes de leur grand âge ou des tempêtes passées agrémentent la montée ; nous sortons de la forêt peu avant le col, où l’odeur du sureau hièble largement présent flatte nos narines : c’est l’occasion de s’assurer (test gratuit, non financé par la sécu) que personne du groupe n’a perdu l’odorat, une bonne nouvelle dans le contexte actuel.
Le col de la Buffaz est atteint après 1h10 de marche. La pause au col permet une description assez précise du paysage environnant : c’est gris et on ne voit rien. Seule une petite éclaircie nous fait entrevoir le sommet de la petite Galoppaz et espérer une vue plus dégagée au sommet suivant de la Galoppaz.
Espoir déçu ! Après 45 minutes de montée jusqu’au sommet (en laissant sur notre droite le GRP réputé boueux pour l’alternative contournant la petite Galoppaz), force est de constater que le match entre le soleil et les nuages a vu une nette victoire par KO des nuages au moment où on atteint le sommet. Qu’à cela ne tienne, les photos de groupe seront réalisées sur fond gris. Nous patientons au sommet quelques minutes pour espérer une amélioration mais 12h10 approchant, nous redescendons vers une croupe herbeuse abritée du vent pouvant nous accueillir pour la pause méridienne.
Il n’y avait déjà pas grand-chose à voir côté paysage, mais la situation ne s’améliore pas, et la visibilité atteint tout juste le bout du sandwich ou de la salade, de quoi écourter une sieste qui n’a pas eu le temps de commencer et entamer la descente.
Petite provocation céleste, plus nous descendons et plus le soleil apparait... Le retour au col nous permet d’apercevoir enfin les vallées environnantes ainsi que les monts du Chat, du Grand Colombier, Peney et du Nivolet (côté sud, en revanche, pas grand chose).
Poursuivant notre descente par les chalets de la Buffaz, nous sommes abordés par quelques sympathiques génisses tarines admirant comme nous le Colombier d’Aillon, la dent de Rossanaz et le mont Morbier maintenant presque dégagés.
Un coprin chevelu (photo) est aperçu dans la descente de la longue route forestière qui nous ramène au parking initial peu avant 14h30. Le pot traditionnel est pris au Plan du lac à Lescheraines, sous un beau soleil...
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur contrastant avec celle de la météo, à Brigitte M pour son encadrement efficace, à Brigitte D, Michel C, Michèle G pour les photos.