Le thème de la balade était le Manoir de la Tour à Thônes, où s'est déroulée la célèbre “idylle aux cerises” décrite par Jean-Jacques Rousseau dans les Confessions. Le (petit) “manoir” a
été acquis et restauré par la ville, et le circuit Jean-Jacques Rousseau aménagé, à l'occasion du tricentenaire de la naissance de l'écrivain, né le 28 juin 1712. Le circuit est doublement balisé
de pictos PDIPR (photo 1) et pancartes de l’OT (photo 2), il s’effectue facilement en 1h30’, sans compter les arrêts pour satisfaire la curiosité des Randonnées Savoyardes.
Les voitures étant garées au parking de la gare routière de Thônes, on accède à la ville par le Vieux Pont piétonnier, puis on suit le descriptif de l'Office de Tourisme http://www.thones-valsulens.com/fr/sitra-randonnees/circuit-jean-jacques-rousseau-300235.html) : Promenade ombragée sur la rive gauche du Nom. Suivez la rue de la Saulne puis à droite, après le supermarché Carrefour, la route de Glapigny. Laissez à droite la route du collège
puis celle du Pignet. Passez le pont du Martinet. A gauche s'ouvre un sentier qui mène à la chapelle de la Bossenaz (XVIIème) et au Pont Romain. Montez jusqu'au hameau de
la Maisondraz. Revenez sur Thônes en suivant la route goudronnée vers la droite qui mène au site du "cerisier" de JJ Rousseau dans "L'Idylle des Cerises" .
À la sortie de la ville, le sentier descend vers le Nom (photo 2) puis le longe (photo
3)), agrémenté de fleurs et cascatelles (photos 4-5-6-7), au bruit du torrent. Les 11 randonneuses et les 3 randonneurs pouvaient s’imaginer à cheval à la place, les unes de Claudine Galley et
Marie-Anne Graffenried, les autres de Jean-Jacques qui les avait aidées à traverser le Fier à gué, et qu’elles avaient invité en reconnaissance à venir pique-niquer au manoir ce dimanche 1er
juillet 1730 : assis sur la croupe du cheval et ceinturant leur cavalière comme Jean-Jacques.
À la chapelle datée 1605 (photo 8), pause, et photos de
groupe (que la CNIL ne permettra pas de poster sur le site) sur le pont dit romain mais plutôt gênois (photos 9-10-11).
La petite grimpette (photos 12-13-14) justifie que les Randonnées Savoyardes sont un club de randonnée, elle s’effectue sans peine et sans besoin de bâtons.
Stupéfaction en arrivant au manoir, des chevaux... (photo 15) le rêve continuerait-il? Mais ce n’était pas Jean-Jacques et les 2 jeunes personnes, seulement le maréchal-ferrant (photo 16), qui a
aimablement fait une démonstration de ferrage. Le cerisier de l’idylle n’existe plus, mais son emplacement est matérialisé par une plaque rappelant l’épisode (photo 17) : «
Après le dîner [...] nous allâmes achever notre dessert avec des cerises. Je montais sur l'arbre, et je leur en jetais des bouquets dont elles me rendaient des noyaux à travers les branches. Une
fois Mlle Galley, avançant son tablier et reculant la tête se
présentait si bien, et je visais si juste, que je lui fis tomber un bouquet dans le sein; et de rire. Je me disais en moi-même : Que mes lèvres ne sont-elles des cerises ! Comme je les leur
jetterais ainsi de bon cœur... ».
Après le manoir le chemin, inévitablement baptisé JJ Rousseau (photo 19) puisque c’est par là qu’il est arrivé avec ses hôtesses, offre de magnifiques vues sur la Tournette à l’envers d’Annecy
(photos 20-21-22).
Retour au parking 2h30’ plus tard par le Vieux Pont (photo 23) face à la chapelle du Calvaire accessible par le chemin de croix... pour une autre fois.
Au retour, arrêt au pont de Dingy Saint-Clair (photos 24-25), qui, outre qu’il est présumé être l’endroit de la traversée du gué, présente d’autres intérêts : pont de l’ancienne voie romaine de
Naves à Dingy, qui porte encore l’inscription gravée du nom de son constructeur romain, poste de défense de la Résistance, et plaque commémorative de l’héroïne thônaine Marguerite Frichelet
(photo 26).