En ce jeudi très ensoleillé, 10 randonneuses et 7 randonneurs, dont un invité, ont rejoint au cœur du Chablais dans la vallée du Brevon, le lac de Vallon (1080 m) point de départ de la randonnée du jour.
Au début, le sentier emprunte la route carrossable de la Basse-Meille, qu’il coupe régulièrement, pour une montée tranquille à travers bois et prairies.
Nous atteignons ainsi le hameau du même nom (1214m), puis celui de la Haute-Meille (1390m). Les chalets sont bien entretenus et pour certains ornés de témoignages religieux ou ex-voto.
Ensuite, un chemin très caillouteux part sur la gauche. Recouvert par endroit de restes de coulées de neige, il s’élève rapidement dans un étroit vallon, et nous conduit aux pâturages de Tré-le-Saix, et de la Molliettaz.
Entourés de forêts de sapins clairsemées, Ils bénéficient déjà d’un vaste panorama et de beaux points de vue sur les montagnes environnantes. Avec notamment à droite, la Pointe de la Gay, et à gauche, Sur La Pointe,
promontoire sud des Rochers de la Mottaz.
Nous nous dirigeons plus au nord, vers un épaulement qui permet de remonter la crête pour atteindre le sommet (1657 m). Là, une vierge veille sur la vallée, en compagnie d’une belle croix noire.
Le panorama à 360 ° est magnifique : A l’Ouest nous sommes à l’ aplomb de la vallée de Bellevaux et la vue s’étend jusqu’au Lac Léman et au Jura ;
Ensuite les monts du Chablais, des Aravis, s’enchainent et se déploient sur fond d’Alpes suisses, Mt Blanc etc…
Nous déjeunons un peu plus bas, à l’abri du vent face à l’impressionnant Roc d’Enfer.
Après une longue pause, et un arrêt aux Chalets de Tré-le-Saix nous rejoignons le lac de Vallon par le même chemin.
Le pot de l’amitié est pris au bar la Tête au Moine (hameau de la Chèvrerie) à l’extrémité sud du lac, tout près des Chapelles Saint Bruno (l’ancienne et la nouvelle si je puis dire).
Notre journée s’achève de la plus agréable des manières dans ce site à l’âpre et austère beauté, caractéristique des Chartreuses.
D+ 590 m Distance 9, 5 km Durée 4 h 20 hors pause méridienne.
Un grand merci aux participants qui m’ont fait oublier la déception de n’avoir pu les conduire à La Pointe de La GAY, et au soleil.
PS : Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’histoire des
chapelles et sur le lac ( formé en 1943 suite à un glissement de terrain)
les sites Internet abondent.
Le gite de Tré-le-Saix, qui en a séduit plus d’unes, a également son site
internet.