L’ouvrage reproduit une photographie (photo 2), issue des publications touristiques du début du 20ème siècle mentionnant les lieux de restauration, photographie de ruines “agrémentées par la présence d’un personnage de circonstance bedonnant et barbu, portant la bure de capucin ; un tel déguisement dans ce décor n’a pas manqué d’intriguer bien des promeneurs à la recherche d’un monastère disparu ! ».
Donc aussi les 10 randonneur(se)s de ce jour au départ du parking des Marquisats.
Le parcours commence (photo 3) par le sentier de Colmyr (du latin colis mirus, belle colline), puis grimpe de suite par la puya (pente raide et courte) vers les Tresoms. Coup d’oeil au passage sur les ruches devant le restaurant (photos 4-5-6). Montée par le coquet hameau des Espagnoux (photo 7), dont l’origine est au choix (encore Georges Grandchamp) : soit romanesque, évoquant un épisode glorieux de la résistance annécienne aux troupes d’occupation espagnoles cantonnées dans la ville en 1742 à l’occasion de la guerre pour la succession d’Autriche, soit cadastrale puisque la présence d’Antoine Molinoz, venu d’Espagne, est déjà mentionnée au 16ème siècle.
Près du parc animalier de la Grande Jeanne (photo 8), au bout de l’allée de l’Ermitage, apparaissent les ruines (photo 9) comme sur la photo du guide touristique. Sur la photo de groupe (10) il y a bien un barbu, mais pas moine. Il ne manque que Marie-Thérèse, preneuse de la photo.
Pourquoi l’Ermitage est-il devenu Fontaine aux Oiseaux? Pas d’explication historique, mais certains randonneurs émettent leur hypothèse d’une analogie avec la fontaine de Bellevaux, réputée pour assurer la fertilité aux dames qui venaient y faire trempette...à la grâce des moinillons cachés derrière.
L’édifice est construit sur le site de l’ancienne Croix du Maure, érigée à l’endroit de la légende sanglante du Crêt du Maure. Lieu propice pour raconter la légende telle que rapportée par Georges Grandchamp, ainsi que l’histoire des différents restaurants du site de la Petite Jeanne jusqu’en 1945. Document montage en pj pour les participants.
Au belvédère du Pas de l’Echelle (photo 11), certains se rappellent leurs prouesses de jeunesse sur le rocher d’escalade en contrebas, accessible par le sentier du Montoir qu’on croise un peu plus bas. Au passage devant le panneau des blocs erratiques (photo 12), impossible d’échapper à la contrepèterie favorite des géologues (phrase à effacer par le modérateur sur le site...). A la Tambourne, qui tient son nom de ce que les tambours des troupes militaires venaient y répéter, le chanteur du groupe a rendu hommage (grivois) aux moines (photo 13), heureusement le haut mur du monastère (photo 14) a protégé les oreilles des résidentes des paroles.
Au retour par la Petite Jeanne, le centre de vacances Georges Bonnet (photo 15), qui fait l’objet de l’actualité dans les médias en raison du déplacement de ses occupants, est bien paisible.
3h de marche (8h30 à 11h30) avec nombreux arrêts, dénivelée 250m.
CR avec les photos de Jean B.