Pour cette dernière rando douce du jeudi de l’année, le 17 décembre 2015, le parcours inscrit était le même qu’exactement 2 ans plus tôt le 17 décembre 2013. Il suffira donc de copier-coller le
compte rendu, en changeant le nombre de participants de 21 à 16 (6 Annecy - 10 RG, 5H+11F).
Le parcours est inspiré du circuit des Ponts de Seythenex proposé par l’association Autour du Pont de Seythenex, téléchargeable depuis son site
http://www.pontdeseythenex.info/pds.html. Il est balisé par des flèches roses. Le circuit a été raccourci de la boucle
par Glaise et le Pont du Facteur pour être adapté à une rando douce hivernale de 2h. Il restait quand même 7 ponts.
Le parcours aménagé commence depuis le parking de la cascade de Seythenex, désert en cette période, par la descente de la route communale 112, elle-même déserte à 14h. Quelques minutes pour
chauffer les corps tout en admirant les paysages de montagnes inondés de soleil.
Arrivés au Villaret, déjà 3 ponts : un sur le sur le torrent de Saint-Ruph en amont, un sur le nant du Bard qui conflue avec ce dernier, et un en aval sur le torrent de Saint-Ruph qui s’appellera
l’Eau-Morte après Faverges. Des Ponts de Villaret partent 2 itinéraires parallèles, le chemin d’Entre deux Nants (Nant du Bard et Nant de Frontenex) balisé PDIPR, et le chemin du
Villaret à Frontenex. Pas d’hésitation pour choisir le second pour bénéficier du soleil. Le chemin monte vers la Dent de Cons et la Belle Étoile, occasion de musarder et de se soulager de la
1ère couche de vêtements.
Dans le hameau de Frontenex, en passant devant l’école et le four à pain, les participants à la sortie 2 ans plus tôt se souviennent que la montée était enneigée. Pour en revoir les photos...une
bonne occasion de gonfler les statistiques de visite du site des Randonnées Savoyardes
http://www.les-randonnees-savoyardes.fr, d’apprécier le gros travail de mise à jour, et d’y naviguer en cliquant sur les onglets
Randonnées puis sorties
mardi
2013.
Au-dessus de Frontenex, le 4ème pont (de pierre) sur le Nant de Frontenex, puis le 5ème (passerelle) sur le Nant Debout. Les randonneurs choisissent de traverser la passerelle, mais un intrus qui
s’est subrepticement joint au groupe préfère le passage à gué. Il suivra joyeusement le groupe en courant après les bâtons jetés, jusqu’au pont de Seythenex.
Dans le hameau de Tertenoz, un autre quadrupède reconnaît la randonneuse d’il y a 2 ans, ils ne s’étaient pas tout dit. Toujours des histoires de sabots?
Après le hameau on débouche sur le clou de la promenade, le Pont de Seythenex que l’on voit sur le bord de la route quand on monte en voiture vers le col du Tamié sans s’arrêter.
Un panneau d’information à l’entrée du pont en rappelle l’histoire et les anecdotes de construction, résumées sur le site de l’Association du Pont de Seythenex :
Le pont qui enjambe le Nant du Bard a été inauguré en 1912. C'est un ouvrage d'art constitué
de 4 arches en pierre de taille et un tablier en béton
armé, long de 125m et haut de 52m. Fermé à la circulation automobile en 1974, piétonne en 1989, il a été restauré en
2012. Alliance de la pierre taillée et du béton, c’est un pionnier de l’ère moderne, avant-gardiste, cité dans les ouvrages. A titre
de comparaison le pont Charles-Albert d’Allonzier-la-Caille, construit en 1839, fait 192m de long et surplombe un abîme de 147m.
L’Association de réhabilitation du pont de Seythenex rassemble 250 adhérents à comparer aux 500 habitants du village.
À la sortie du pont, l’animateur de la sortie du mardi précédent montre le Sulens, et la Pointe d’Orsières où il avait emmené le groupe.
Plus modeste est le Crêt de Chambellon destination de la rando douce du 19 novembre, avec la chaîne de la Tournette en arrière-plan.
L’église de Seythenex dédié à Saint-Sigismond a moins d’allure vue de près que dans le prolongement du pont. Mais la vie du Saint a été mouvementée :
Fils du roi de Bourgogne, puis roi à sa mort, il épousa Ostrogothe, la fille du roi d'Italie Théodoric, dont il fit
étrangler le fils Sigéric, pour plaire à sa seconde femme (servante de sa 1ère femme décédée) qui voulait que ce soit l'un de ses enfants qui monte sur le trône. Il s'en repentit et fit pénitence
en se retirant au monastère d'Agaune (Valais). Mais lorsque les fils de Clovis envahirent la Bourgogne, il dut fuir pour chercher un refuge où se cacher. Il fut rattrapé par les soldats de
Clodomir qui le jetèrent dans un puits avec sa femme et ses enfants en 524, dans un petit village proche de Coulmiers (près d’Orléans), qui s'appelle d'ailleurs Saint Sigismond.
Depuis, il est considéré comme un martyr. L'église de ce village est construite sur ce puits, et son eau était réputée pour guérir des fièvres. Sigismond est mis au rang des saints, à cause de son repentir, de sa fin malheureuse et surtout de ses riches dons aux églises.
Il ne restait que 10’ pour redescendre aux voitures, chacun redoublant de prudence en pensant à Jean-Louis P ; amical salut à lui quand il lira le CR!
Soit 2h de marche, pour 7 ponts ou passerelles, même sans le Pont du Facteur.
Merci aux photographes Hélène L, Jean B, Anne-Marie B, et à Fernand B pour l’accompagnement de la reconnaissance.